D’après son rapport annuel, le principal objectif de l’UNFPA, le Fonds des Nations-Unies pour la population, serait la promotion des "droits de la reproduction et de la contraception", spécialement parmi les jeunes.
L‘UNFPA déclare que chaque minute, 190 femmes sont confrontées à une grossesse non planifiée et non désirée, grossesses qui pourraient être facilement évitées si ces femmes avaient accès à des moyens contraceptifs. Deux tiers de son budget sont ainsi consacrés à la "santé de la reproduction", mais il souhaiterait qu’il soit plus élevé dans le futur.
Bien que de nombreux pays aient institué des programmes de "santé reproductive", des millions de grossesses sont encore non désirées, dénonce l’UNFPA. Par ailleurs, il déplore que les méthodes modernes de planification familiale restent hors de portée des plus pauvres.
C‘est pourquoi, l’UNFPA entend faire pression sur les pays afin qu’ils dépensent davantage pour "la médecine de la reproduction" et qu’ils mettent en place des mesures pour faciliter l’accès à la contraception pour tous.
Bien qu’il se réclame "neutre" sur la question de l’avortement, le rapport affirme que l’organisation travaille pour promouvoir le planning familial comme un moyen de réduire les avortements dangereux. Les avortements dangereux pour l’UNFPA sont les avortements illégaux.
Durant la dernière réunion du bureau exécutif, plusieurs pays ont fait part de leurs préoccupations quant au manque de transparence de l’organisation notamment dans le domaine comptable. Plusieurs personnes ont demandé une réforme de l’organisation.
La Directrice exécutive de l’UNFPA, Thoraya Ahmed Obaid s’est félicitée des résultats de l’organisation mais souhaite aller plus loin "afin de mettre en œuvre à plus grande échelle des programmes efficaces visant les groupes de population les plus vulnérables et marginalisés du monde".
Lire en ligne le rapport annuel de l’UNFPA
C-FAM 03/01/08 –