Alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe réexamine une affaire de « vente d’enfant par GPA » (Affaire Paradiso et Campanelli c. Italie), les députés du Parlement européen viennent de condamner « la pratique de la gestation pour autrui qui va à l’encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises », à l’occasion de l’adoption du Rapport annuel de 2014 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l’Union européenne en la matière.
Le Parlement européen « estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d’autres gains, doit être interdite et qu’elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l’homme ».