Samedi 30 mai, devant les membres de l’association italienne Science et vie, le Souverain pontife a plaidé pour une “science au service de la vie”, déclarant que “le progrès d’une civilisation se mesure justement par sa capacité à protéger la vie, surtout dans ses phases fragiles, beaucoup plus que par ses acquis technologiques”.
Il a dressé la liste des “attentats à la vie “ : ” le fléau de l’avortement”, ” l’euthanasie”, le fait de “laisser mourir nos frères sur des barques dans le canal de Sicile”, “la mort au travail parce qu’on ne respecte pas les conditions de sécurité minimales”, “la mort par dénutrition” et “le terrorisme, la guerre, la violence”.
La veille, le Pape avait reçu à huis clos, une vingtaine d’enfants malades âgés de 2 à 14 ans, avec leurs parents. Il avait déclaré à une mère qui avait refusé d’avorter : “Jamais, non, jamais on ne résout un problème en tuant une personne. Ça, c’est une habitude de mafieux”.
Le 15 novembre dernier, devant les médecins catholiques italiens, il avait déjà réaffirmé son opposition à l’avortement expliquant qu’“il n’est pas licite de tuer une vie humaine pour résoudre un problème”.
La Croix (Sébastien Maillard) 30/05/2015 – The Telegraph (Andrea Vogt) 31/05/2015