« Le corps d’une personne décédée doit rester intact », c’est ce qu’imposent les « normes culturelles traditionnelles » chinoises. Un état d’esprit qui rend le don d’organes presque impossible en Chine. Pour les mêmes raisons, les étudiants en médecine « éprouvent de grandes difficultés à s’approvisionner en cadavres pour leurs leçons d’anatomie ».
Si les campagnes en faveur du don d’organes restent sporadiques dans le pays, durant la fête traditionnelle de Qingming – la « Toussaint » chinoise – les étudiants en médecine, en blouse blanche, déposent des chrysanthèmes devant le mémorial aux défunts ayant fait don de leur corps à la science : un hommage rituel qui vise à attirer l’attention et à sensibiliser l’opinion à cette question.
Le Figaro (04/04/2018)