Le secrétaire à la Santé, Vaughan Gething, souhaite que le Pays de Galles « montre la voie » en proposant le DPNI[1] aux femmes enceintes à partir de lundi prochain. Ce test récent permet de diagnostiquer des maladies génétiques avec précision par le biais d’une analyse du sang maternel. Il se substitue à l’amniocentèse « qui comporte 1% de risque de fausse couche et environ un risque sur 1000 d’infection grave ». Les maladies dépistées sont les trisomies 21, 18 et 13.
Le secrétaire d’état à la Santé espère réduire le nombre le fausse couches liées aux tests de dépistage invasifs tels que l’amniocentèse.
Des associations telles que Do not Screen Us Out sont inquiètes et considèrent que le test « pourrait mener à plus d’avortements et avoir un impact négatif sur la communauté de la trisomie 21 ».
[1] Vers une ouverture du DPNI à d’autres maladies génétiques ?
Avant la révision de la loi de bioéthique, les égarements autour du dépistage génétique
DPNI : une procédure « réflexe » testée au Royaume-Uni
Elargir le dépistage prénatal non invasif ?
“Interruption Médicale de Grossesse” : vers un eugénisme assumé
Le diagnostic prénatal source d’angoisse pour les femmes
Irish News (26/04/2018)