Le 19 décembre à Londres, la Chambre des communes a voté par 366 voix contre 174 l’amendement au Human Fertilization and Embryology Act permettant ainsi la création d’embryons pour la recherche thérapeutique, en particulier par clonage. Jusqu’à présent cette recherche était autorisée en Grande Bretagne sur des embryons de moins de 14 jours et seulement dans le cadre de la prise en charge de la stérilité. L’annonce en août dernier par le gouvernement travailliste de permettre la création d’embryons pour la recherche avait déjà créé la surprise. Les tenants de cette décision disent que l’on doit tout mettre en œuvre pour guérir les maladies humaines jusqu’à présent incurables, et exploiter la totipotentialité des cellules embryonnaires. Les opposants estiment que l’embryon humain ne doit pas devenir « une usine à médicaments ».
Le Figaro 20/12/00, La Croix 20/12/00