Le ministre fédéral canadien de la Santé, Allan Rock, a proposé hier à Genève la rédaction d’une convention internationale qui interdirait le clonage humain ainsi que d’autres pratiques s’attachant aux nouvelles techniques de reproduction.
« Un effort international est nécessaire si on ne veut pas assister à la montée d’un tourisme de reproduction et au magasinage de pays où des pratiques non éthiques comme le clonage seraient permises ». L’objectif est donc de parvenir à une certaine cohérence législative internationale.
Cette convention sanctionnerait et interdirait le clonage humain, le choix du sexe de l’enfant à naître, la vente de sperme d’ovules et d’embryons, la rétribution des mères porteuses, la création d’embryons à des fins de recherche, la modification du code génétique des cellules germinales si ces modifications peuvent être transmises à une autre génération, le développement d’un embryon hors du corps d’une femme au delà d’une limite de 14 jours, la transplantation de matériel reproductif animal dans le corps d’un être humain.
L’invitation à participer et adhérer à cette convention a été lancée aux 191 pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé.
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