Sur Internet, les propositions de "gestation pour autrui" (GPA) se font de plus en plus courantes.
Si en France la pratique des mères porteuses est interdite, elle est autorisée dans certains pays et parfois prise en charge par de véritables agences. Celles-ci proposent des mères "gestatrices", organisent les dons d’ovocytes, de sperme, les fécondations in vitro et rédigent le contrat qui lira les "parents d’intention", également appelés "parents sociaux", à la "nounou" ou la "marraine". Le coût de ces agences varie de 40 000 à 50 000 euros.
Au printemps dernier, l’affaire de la petite Donna avait illustré les dérives de cette pratique (cf. revue de presse du 06/07/05 et 31/10/05).
Le Figaro retrace l’histoire d’un couple français qui est allé aux Etats-Unis pour bénéficier d’un don d’ovule puis d’une mère porteuse de jumelles conçues par fécondation in vitro. Les enfants ont aujourd’hui 5 ans, les parents, après un non lieu au pénal, sont poursuivis au civil par l’Etat français.
Le Figaro (Laurence de Charette – Delphine de Mallevoûe) 24/11/05