« L’avortement est la première cause de féminicide au monde », c’est le slogan de la nouvelle campagne pro-vie à Rome, diffusée à quelques jours de la Marche Nationale pour la Vie italienne. L’association CitizenGO, à l’origine de cette « campagne de publicité choc », veut signifier que l’avortement est « l’une des principales violences faites aux femmes ».
Cette campagne a commencé le 3 avril dernier par une affiche géante installée à proximité de la place Saint Pierre, que la municipalité a très rapidement fait enlever. Cette fois cependant, « la mairie de Rome s’est déclarée incompétente, car il s’agit d’espaces publicitaires n’appartenant pas à la ville ».
60 000 avortements ont été réalisés en Italie en 2017, selon les chiffres du Ministère de la Santé. Un chiffre en baisse notamment à cause du fort taux d’objection de conscience, 40 % selon l’hebdomadaire l’Espresso.
Dans ce contexte, Virginia Coda Nunziante, Présidente de cette édition italienne de la Marche pour la Vie, a annoncé « que la mère de Vincent Lambert qui se bat en France pour empêcher que son fils ne meure de faim et de soif sur décision des médecins, a accepté notre invitation : elle viendra à Rome à la Marche pour la Vie du 19 mai prochain pour nous donner son courageux témoignage » (cf. 70 spécialistes dénoncent une «euthanasie qui ne dit pas son nom» et demandent le transfert de Vincent Lambert dans une unité spécialisée ).
Pour aller plus loin : Italie : une campagne pour augmenter la fécondité passe mal
France Info, François Beaudonnet (15/05/2018)
Aleteia, Giovanni Marcotullio (10/05/2018)