Hier, le gouverneur de Rio a soutenu la dépénalisation de l’avortement pour contenir la violence dans sa ville. "La question de l’interruption de grossesse à tout à voir avec la violence publique", estime t-il. Il explique que les femmes aisées vont avorter dans des cliniques clandestines alors que celles vivant dans les favelas n’ont pas les moyens d’interrompre leur grossesse. "Si l’on prend le nombre d’enfants par mère dans les quartiers aisés comme Copacabana ou Lagoa on a un taux de natalité proche du taux suédois alors que dans les favelas comme Rocinha, c’est un taux semblable à celui de la Zambie ou du Gabon. Ce sont des fabriques de marginaux", a t-il conclu.
lefigaro.fr 24/10/07