Une étude allemande portant sur 1,4 millions de personnes[1] conclut que les pères plus âgés sont plus susceptibles d’avoir des enfants moins fertiles. Ce phénomène serait dû à la qualité des spermatozoïdes qui diminue avec l’âge. Les chercheurs de l’Université Georg August à Göttingen expliquent que l’ADN des spermatozoïdes de pères âgés est porteur de mutations qui affectent plus tard la fertilité de l’enfant (cf. Les procréations médicalement assistées demandées par des couples âgés « ne doivent-elles pas être découragées » ?).
Cet effet n’a pas été observé chez les mères âgées : tandis que l’homme produit du sperme à partir de la puberté, la femme naît avec un stock d’ovocytes déterminés.
[1] Suède, Canada et Allemagne ; trois populations de différentes époques ont été analysées, pour s’assurer que les effets n’étaient pas causés par l’exposition aux produits chimiques actuels.
Daily Mail, Paul Bentley (12/09/2017)