La Commission nationale de bioéthique belge va se prononcer demain, mardi 16 février 2016 sur « les bonnes balises » à appliquer à l’euthanasie « pour cause de souffrance psychique. »
Les experts belges sont « divisés » sur cette question :
A l’inverse, pour Dominique Lossignol, chef de clinique à l’Institut Jules Bordet (ULB[1]), les opposants à l”euthanasie pour cause de souffrance psychique « tentent d’en tirer argument [du débat] pour faire peser une menace sur l’ensemble de la loi de dépénalisation de l’euthanasie ou pour en exclure les causes psychiques ».
Pour Ariane Bazan, professeur à l’ULB, « il faut changer l’offre de soins et ne pas faire droit à la demande de mourir de gens aussi désespérés » que ceux qui demandent l’euthanasie pour des causes psychiques.
[1] L’université libre de Bruxelles.
Le Soir (15-02-2016)