Pour la première fois au Japon, une femme d’une cinquantaine d’années a donné naissance, l’année derrière, à l’enfant de sa fille. Légalisée au Japon, la pratique des "mères porteuses", est néanmoins proscrite par le conseil de l’ordre des gynécologues.
Cette femme, dont l’identité est maintenue secrète, voulait "aider sa fille" qui avait subi une ablation de l’utérus à cause d’un cancer. Elle s’est fait implanter un ovule provenant de sa propre fille et fécondé avec le sperme du mari de cette-dernière. L’enfant a été reconnue par sa "grand-mère" puis adopté par ses "véritables" parents.
"Je veux que les gens parlent des mères porteuses car cette question pourrait avoir un impact sur leur vie à l’avenir" a déclaré le Dr Netsu, à l’origine de cette affaire. Directeur d’une maternité dans le centre du Japon, il était déjà connu pour avoir aidé une naissance par mère porteuse en 2001, devenant ainsi le premier médecin à outrepasser l’interdiction de l’ordre des gynécologues.
Le Monde 15/10/06 – La Croix 16/10/06