En Italie, le tribunal des mineurs de Rome « a validé l’adoption d’un enfant par le compagnon de son père biologique ». L’enfant est âgé de 6 ans, « né au Canada par mère porteuse »[1]. Cette décision est définitive « en l’absence d’appel dans les délais prévus par la loi ».
Depuis 2014, ce même tribunal « a prononcé au moins une quinzaine d’adoptions d’enfants par la compagne de leur mère biologique ». Toutefois, les décisions ont été suspendues car le parquet a fait appel. L’une d’elle a été validée en appel « mais doit désormais passer devant la cour de Cassation » (cf. 1ère adoption croisée au sein d’un couple de femmes en Italie).
Fin février, le Sénat italien a adopté une loi sur les unions civiles « expurgée de l’article sur la possibilité d’adopter des enfants naturels de son conjoint, au grand dam des associations homosexuelles » (cf. Family Day : Des milliers d’italiens manifestent contre le projet d’« union civile »).
[1] Un autre couple homosexuel a récemment contourné la loi italienne et eu recours à la GPA au Canada : En Italie, un homme politique recourt à la GPA, malgré la loi.
France TV (22/03/2016)