Selon un rapport que vient de rendre publique l’Institut national d’études démographiques, le nombre d’IVG en France se stabilise autour de 210 000 par an. Cette stabilisation s’explique par la diminution de la part des premières IVG et la diminution de “la part des femmes ayant recours à l’IVG au cours de leurs vie“, précise le site d’information pourquoi Docteur ?. Mais si “l‘intensité du recours à l’IVG varie peu“, l’Ined précise que, “certaines de ses caractéristiques évoluent“.
Ainsi, le rapport souligne que la probabilité de recourir à une nouvelle IVG au cours de sa vie ne fait que s’accroître depuis 20 ans. De 18% en 1990, cette probabilité atteint 28% en 2002 et 41% en 2011.
D’autre part, le rapport mentionne qu’entre 19 et 25 ans, les taux d’IVG dépassent 25 pour 1000, sachant que cette tranche d’âge correspond à 37% du taux global de recours à l’IVG. Enfin, les IVG pratiquées avant 31 ans correspondent aux deux tiers de ce même taux global. Par conséquent, le rapport constate une “concentration des IVG aux âges qui précèdent la période ‘forte’ de fécondité“.
Ined.fr – Pourquoidocteur.fr 05/12/2014