Une mère porteuse indienne, 30 ans et deux enfants, vient de porter plainte pour viol, chantage et escroquerie. Les faits remontent à l’époque où elle a été obligée de chercher du travail après l’accident de voiture de son mari, alité pendant plus de deux ans. A partir de ce moment, elle a participé à des essais cliniques pour des entreprises privées et elle a été démarchée pour devenir donneuse d’ovocytes. C’est dans ce cadre qu’elle a rencontré Karansinh Chavda, l’homme contre lequel elle a fini par porter plainte.
Au début l’homme lui a proposé de l’aide pour chercher un emploi, mais chacune de ses visites à son domicile se solde par un viol : il lui fait croire qu’il est célibataire et qu’il l’épousera plus tard. Il la contraint ensuite à devenir doneuse d’ovocytes. Elle a ainsi fait 67 dons d’ovocytes, ce qui correspond à une « infraction aux articles 376, 408, 420 et 506 (7) ». L’homme gardant pour lui une importante commission à chaque don.
Il est ensuite allé plus loin en l’obligeant à devenir mère porteuse. Mais sur les 400 000 roupies[1] de rémunération, il ne lui en donnera que 100 000, gardant les 300 000 autres pour lui.
La femme a insisté pour qu’il tienne sa promesse et l’épouse, mais l’homme, pour la faire taire, a menacé de publier sur les réseaux sociaux des vidéos intimes qu’il avait pris d’elle à son insu, et l’a obligée à choisir entre : lui donner sa fille mineure pendant une nuit ou le payer 1 million de Roupies[2]. « Incapable de supporter cette torture, la femme tenté de se suicider le 10 juin dernier ».
Elle a été transportée et l’hôpital et a porté plainte contre Karansinh Chavda.
Voir aussi :
Au Cambodge, la police démantèle un réseau de 33 mères porteuses
Chine : Le marché noir de la GPA en pleine expansion
[1] 4 976 €.
[2] 12 440 €.