Ian Wood, un Australien de Melbourne, a été contacté par un homme de 34 ans affirmant être son fils génétique. Premier choc. Ian Wood avait effectivement fait des dons de sperme en 1984. D’après les informations fournies par la VARTA, l’autorité de traitement de la procréation assistée de l’État de Victoria, dix-neuf autres personnes affirment aussi être ses enfants.
Ian Wood n’était pas obligé de lui répondre. Mais étonné de ne trouver aucune ressemblance physique avec cet homme sur les photos, il a exigé un test génétique, qui a été réalisé par la VARTA. Deuxième choc, ce test a révélé que l’homme n’était finalement pas son fils ! Celui-ci était donc à priori issu d’un autre donneur… Ian Wood a donc demandé aux 19 autres de se soumettre aussi au test ADN. «C’est un scandale, dit-il. Je demande que le gouvernement de Victoria modifie le processus et impose les tests ADN (…). Je pense vraiment que les tests ADN doivent être obligatoires dans ce processus » de prise de contact avec les parents génétiques.
L’homme de 34 ans qui espérait avoir retrouvé son père est lui aussi très choqué, « traversant une période difficile suite à la confusion ».
Pour aller plus loin :
250€ pour choisir “son” donneur de sperme suédois sur photo
Elle rencontre son copain 12 ans après avoir donné naissance à sa fille
GPA : “Connaitre nos origines biologiques nous aide à comprendre qui nous sommes”
L’anonymat des donneurs de gamètes en péril
Le don de gamètes : une bombe à retardement ?
PMA avec donneur et droit de connaitre ses origines