D’après une enquête menée par le Pulitzer Centre et l’Observer, une agence de gestation par autrui britannique, New Life, a proposé « des transferts d’embryons multiples et la sélection du sexe aux futurs parents, deux pratiques interdites au Royaume-Uni » malgré l’autorisation de la « GPA altruiste » (cf. En dix ans, quatre fois plus de GPA au Royaume-Uni. La pratique se banalise.). En effet, les transferts d’embryons multiples sont déconseillés au Royaume-Uni en raison du risque important de mortinatalité et de décès néonatal, et des risques pour la mère porteuse en cas de grossesse multiple. Concernant le choix du sexe, la pratique est interdite sauf en cas de « nécessité médicale ».
De plus, l’agence aurait violé les lois britanniques interdisant la GPA commerciale en promettant une rémunération aux mères porteuses lors du recrutement (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »). Ces dernières originaires du Mexique ou du Kenya, deux pays qui n’autorisent pas la pratique mais ne l’interdisent pas explicitement, étaient recrutées par le biais d’annonces sur Facebook.
L’enquête a, en effet, révélé que l’agence avait délivré des contrats de GPA à des “parents d’intention” pour 40.000 dollars, un prix peu élevé par rapport à la GPA aux USA (cf. Royaume-Uni : augmentation du nombre de mères porteuses). Ces derniers devaient couvrir les frais médicaux et verser une rémunération de 12.500 dollars à la mère porteuse au moment de la naissance.
Actuellement le Department of Health and Social Care (DHSC) évalue les preuves d’une infraction potentielle.
Source : BioNews, Melinda Van Kerckvoorde (09/01/2023)
