Alors que la Journée de la femme, fixée au 8 mars prochain, se profile, l’hebdomadaire Famille Chrétienne consacre cette semaine un article à la GPA. Plusieurs témoignages et affaires illustrent le fait que la GPA est « un recul pour la cause des femmes », « une forme d’esclavage », qui considère la mère porteuse plus « comme un utérus que comme une femme ».
Me Claire de La Hougue et Jean-René Binet apportent des arguments juridiques et éthiques formant « contre la GPA des remparts assez solides ». Le “droit à disposer de son corps” est “un slogan“. Il est contraire aux principes d’indisponibilité du corps humain et de dignité, ce dernier étant un droit inaliénable, “en aucun cas subjectif”. “On ne peut renoncer soi même à sa dignité”, même dans le cas d’une mère porteuse “purement volontaire”.
Dénonçant une pratique qui « ne respecte ni la dignité, ni la liberté des femmes », ils pointent aussi l’atteinte à la dignité de l’enfant qui n’est plus alors que « l’objet d’une convention ». Ils refusent « l’injonction déshumanisante du ‘droit à l’enfant’ ».
Ce 8 mars, la « Manif pour tous » organise à Paris le 1er Forum international pour l’abolition de la GPA.
Famille Chrétienne n°1938, 7 au 13 mars 2015 (Ariane Lecointre-Cloix)