Vendredi 21 octobre, le délai permettant à la France de faire appel auprès de la CEDH dans les deux nouveaux cas de GPA où elle a été condamnée en juillet dernier expirait (cf. GPA : la CEDH valide l’achat d’enfants pour tous). Sans surprise, le gouvernement a laissé passer ce délai (cf.GPA : les autorités françaises se résignent devant la CEDH) dans une passivité significative : systématiser la transcription des actes de naissance étrangers, n’est-ce pas accepter et normaliser la GPA en France ?
Gregor Puppinck, expert Gènéthique, déclarait après la condamnation du mois de juillet : « Certes, il est de l’intérêt de ces enfants de voir établie leur filiation avec leurs parents biologiques. Mais il est scandaleux qu’à aucun moment la Cour ne met en cause la pratique de la GPA. Elle ne daigne pas accorder la moindre attention aux circonstances de la naissance des enfants, à la honteuse exploitation de leurs mères traitées comme des esclaves. Elle ne s’interroge pas davantage sur les conséquences pour ces enfants d’avoir été commandés, payés, abandonnés par leurs mères, et élevés par l’homme qui les a privé de leur mère. Un jour, ces enfants se révolteront, et ils auront raison ».