Mi-octobre 2011, lors de la Conférence annuelle de l’American Society for Reproductive Medicine, un test permettant de sélectionner les "meilleurs ovules et embryons" en vue d’optimiser les chances de réussite d’une fécondation in vitro (FIV) a été présenté. Cette nouvelle technique, mise au point par des chercheurs de l’Université d’Oxford, devrait être bientôt disponible.
Le test examine simultanément divers aspects de l’embryon ou de l’ADN de l’ovocyte afin de détecter "les anomalies fréquentes dans les embryons développés par FIV". Au moyen d’une "puce" sur laquelle sont placées des milliers de sections d’ADN, les chercheurs peuvent analyser les séquences, les caractéristiques chromosomiques, le nombre de mitochondries des cellules pour repérer les "meilleurs ovules ou embryons". Sur 240 ovocytes ou embryons comportant "des anomalies", 226 ont été repérées. Cet "outil facile à utiliser" possède un taux de sensibilité de 94%. La technique n’a pourtant pas été validée par essai clinique et sa capacité à améliorer le taux de succès des FIV n’est pas encore prouvé.
Selon les chercheurs, "pour maximiser les taux de succès des FIV, il est essentiel que l’embryon le plus sain soit identifié". Ils précisent toutefois que le succès d’une FIV repose aussi sur d’autres facteurs, non pris en compte ici, comme la santé de la mère ou les évènements pendant la grossesse.
Santelog 27/10/11