A l’occasion du Congrès annuel de la European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE), début juillet 2012, une étude australienne, dirigée par le Pr Elisabeth Sullivan et portant sur plus de 50 000 naissances en Australie et Nouvelle Zélande, révèle que le risque de décès dans le premier mois qui suit la naissance d’un enfant augmente de 53% lorsque deux embryons sont transférés dans l’utérus de la future mère.
Le risque de décès est d’autant plus élevé lorsque les embryons implantés dans l’utérus sont des embryons "frais", c’est-à-dire n’ayant pas fait l’objet d’une congélation. Ainsi, les bébés issus d’un transfert de deux embryons "frais" ont un taux de mortalité plus élevé (74%) dans la période suivant la naissance, que les bébés issus du transfert d’un seul embryon "frais".
Le Pr Michael Chapman de la University of New South Wales, précise que les bébés issus du transfert d’un seul embryon "allaient beaucoup mieux en terme de poids", étaient plus "viables" et avaient moins de complications au cours de la grossesse.
Enfin, le Pr Sullivan mentionne que le nombre d’embryons transférés est le principal facteur de grossesses et accouchements multiples, ce qui contribue à une augmentation de la probabilité d’accoucher prématurément et "diminue le poids de naissance".
Telegraph.co.uk (Jonathan Pearlman) 5/07/12