Deux études parallèles, l’une suédoise et l’autre britannique, montrent respectivement que les fécondations in vitro (FIV) augmentent le risque de naissance prématurée lors d’une grossesse simple, même si le transfert d’un embryon unique diminue ce risque.
Ainsi, l’étude réalisée par des chercheurs de l’université de Göteborg (Suède) et parue dans la revue Human Reproduction, les enfants nés de grossesse simple après une FIV présenteraient 67% de risques supplémentaires de naître prématurément avant 28 semaines et 15% en plus de naître avant 37 semaines que les enfants issus de grossesses spontanées.
De son côté, l’étude britannique parue sur le site du British Medical Journal révèle que sur les 1500 femmes suivies, celles auxquelles les médecins n’avaient implanté qu’un seul embryon lors de la FIV avaient cinq fois plus de chances que les autres de donner naissance à un bébé à terme.
Elle 29/12/10