Une seconde campagne nationale sur la fin de vie a été lancée le 15 octobre par le Centre national sur la fin de vie et les soins palliatifs avec l’objectif « de toucher davantage de personnes et, in fine, d’inviter les Français à réfléchir à leur fin de vie, en parler avec leurs proches et/ou avec les professionnels, et s’ils le souhaitent, à rédiger des directives anticipées »[1]. Elle vise essentiellement les 50-70 ans, plus concernée « pour eux-mêmes ou pour leurs parents ».
En févier, un sondage demandé par le ministère de la santé révélait que « que 58 % des personnes interrogées ne connaissaient pas les directives anticipées, et que seul un Français sur dix avait déjà rempli ce document ».
Pour Véronique Fournier, directrice du Centre National sur la fin de vie, « au-delà de la question des directives anticipées, l’enjeu est d’apprivoiser collectivement le sujet de la fin de vie ».
Les professionnels de santé sont un autre objectif de la campagne : « 15 % des médecins généralistes ne savent toujours pas qu’une loi sur la fin de vie existe et plus d’un tiers des médecins ne savent pas précisément ce que sont les directives anticipées ». Le docteur Fournier espère que la campagne « servira de prétexte aux médecins pour aborder, avec délicatesse, cette question avec leurs patients. »
Pour aller plus loin : Campagne fin de vie : “Et si on en parlait” ?
La Croix, Loup Besmond de Senneville (15/10/2018) – Une campagne d’information sur la fin de vie
Dossier de presse Centre national de la fin de vie et des soins palliatifs