La Société de réanimation de langue française (SRLF) a pris officiellement position vendredi dernier sur les décisions de “limitations et arrêts de thérapeutiques actives en réanimation adulte” (cf notre revue de presse du 07/06/02). Pour la SLF, l’arrêt des traitements est justifié quand ils ne sont plus bénéfiques au patient, mais en aucun cas elle ne cautionne les injections de produits avec l’intention de provoquer la mort.
La SRLF distingue trois catégories de patients : ceux qui sont en échec thérapeutique pour lesquels on évite l’acharnement thérapeutique, ceux dont le diagnostic est très défavorable en termes de qualité de vie et ceux qui, conscients de leur état demande l’arrêt des traitements.
La décision d’arrêt des traitements doit être le fruit d’une réflexion de l’ensemble du personnel soignant. Par ailleurs, cela suppose que le malade ait pu bénéficier de soins palliatifs adaptés. Lorsque le malade est inconscient, la SRLF suggère d’impliquer les proches dont elle préconise un accompagnement spécifique
Le texte des recommandations devrait être envoyé à l’ensemble des 350 services de réanimation des hôpitaux et cliniques françaises.
Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 10/06/02 – La Croix 10/06/02