Alors que Vincent Humbert, ce jeune garçon de 21 ans a imploré le président Jacques Chirac de lui « accorder le droit de mourir » (cf revue de presse du 16/12/02), l’Élysée a fait savoir que le « Président n’a pas de pouvoir de mort, ni de vie (…) mais que la demande du jeune homme a retenu toute l’attention du Président« .
En France, l’euthanasie est une pratique illégale qu’elle soit qualifiée d’active ou de passive car il s’agit toujours de donner la mort à une personne. Rappelons en revanche, que refuser l’acharnement thérapeutique n’est pas de l’euthanasie.
Le ministre de la santé, Jean-François Mattéi a rappelé hier, lors d’un colloque, qu’il n’y avait pas lieu de légiférer sur la question de l’euthanasie quand l’urgence est de mieux répondre à la nécessité d’accompagner le départ. Il a rappelé qu' »autoriser l’euthanasie ouvrirait la voie à des dérives et des abus qui mettraient en danger les fondements même de notre société. » Pour lui, « la demande d’euthanasie n’est jamais que l’expression ultime et désespérée du refus de la souffrance, de l’abandon et de la solitude.«
Le plan 2002 – 2005 de développement des soins palliatifs va concentrer des moyens sur trois axes : l’offre des soins, l’amélioration des pratiques professionnelle, la sensibilisation et l’information de l’ensemble de notre société. Enfin, l’accent devrait être mis sur l’extension des soins palliatifs à domicile (cf revue de presse du 17/12/02)
Une mission sur « la fin de vie et l’accompagnement » a été confiée à la psychologue et clinicienne Marie de Hennezel.