A l’occasion d’interviews menées en vis-à-vis, huit infirmières de l’Ontario ont révélé que les infirmières qui souhaitent pratiquer l’objection de conscience pour des actes de santé qui le justifient éthiquement ne bénéficient pas de soutien concret et ont besoin de protection dans leurs établissements de soins de santé.
Les auteurs de l’étude publiée dans le Journal of Advanced Nursing ont noté que les pratiques de santé étaient devenues éthiquement plus complexes et les infirmières avaient besoin d’adresser leurs cas de conscience pour des soins qu’elles réprouvent éthiquement. Pour les infirmières canadiennes, ce besoin est devenu plus prégnant depuis la légalisation de l’euthanasie : « La situation de l’euthanasie au Canada implique de veiller à la liberté de conscience des infirmières et des professionnels de santé », explique de Dr Christine Lamb qui est l’auteur principale de l’étude, qui ajoute qu’il est « important que les discussions sur la conscience et l’objection de conscience deviennent une pratique courante dans la pratique des soins de santé ».
News Medical (17/10/2018)