Eurordis, association non-gouvernementale de malades souffrant de maladies rares, vient de publier une prise de position concernant la recherche sur les cellules souches embryonnaires (CSE).
Eurordis se déclare favorable à la recherche sur les cellules souches embryonnaires qui peut, selon elle, "potentiellement sauver des milliers de malades affectés par une maladie rare ou courante". Elle soutient le financement de ces recherches par des fonds européens.
Eurordis estime que la protection des embryons surnuméraires ne bénéficiant plus d’un projet parental et destinés à la recherche ne se justifie pas "au regard de la guérison potentielle de nombreux citoyens de l’Union européenne". L’association précise : "des milliers de blastocystes humains produits par des couples ayant des problèmes de fertilité se trouvent dans les réfrigérateurs des laboratoires de l’Union européenne, pour être détruits par la suite. Il semble illogique que la recherche sur les CSE soit considérée comme criminelle par certains, alors que la destruction des blastocystes ne l’est pas".
Eurordis soutient aussi les techniques ne détruisant pas les embryons, la recherche sur les cellules souches adultes, sur les cellules souches du cordon ombilical et celle sur les cellules souches de foetus avortés.
Eurordis, fondée en 1997, est dirigée par des malades, et dédiée à l‘amélioration de la qualité de vie de toutes les personnes vivant avec une maladie rare en Europe.
Elle est financée par ses membres et par l’AFM (Association Française contre les Myopathies), par la Commission Européenne, par des fondations d’entreprises et par l’industrie de la santé.
Orphanews 03/10/06