Une étude française vient de révéler que les bébés nés après transfert d’embryons congelés sont plus grands et plus lourds que les bébés directement implantés dans l’utérus de la mère après une fécondation in vitro (FIV) ou que les bébés conçus in utero.
En comparant le taux de naissances prématurées, le poids et les mensurations des nouveaux nés, les chercheurs ont constaté que seulement 9,2% des enfants issus d’embryons congelés étaient considérés comme "petits pour l’âge gestationnel", contre 14,8% des enfants issus d’embryons directement transférés ou 11,3% des enfants conçus naturellement.
Le docteur Sylvie Epelboin de l’hôpital parisien Bichat-Claude Bernard n’arrive pas à expliquer ce phénomène, qui conduit souvent à des accouchements par césarienne et à une intervention obstétricale. Il pourrait découler de l’hyperstimulation ovarienne.