Alors que certains experts britanniques et français s’inquiètent des conséquences sur la santé des futurs enfants qui pourraient naître via une nouvelle technique de fécondation in vitro (FIV) visant à prévenir la transmission de maladies génétiques mitochondriales graves, en remplaçant une partie de l’ADN mitochondrial par un ADN sain issu d’un “troisième parent“, c’est-à-dire d’une donneuse, (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 18/09/12 et du 20/09/12) Shoukhrat Mitalipov, chercheur à l’Université Health & Science en Oregon aux Etats-Unis, en serait déjà aux essais via l’utilisation de cellules humaines. Il précise: “Notre succès avec des cellules humaines nous permet d’envisager des essais cliniques dès 2013“. Son étude est parue cet automne dans la revue Nature. Il ajoute “Nos patients attendent seulement le feu vert de la Food and Drug Administration“.
Lapresse.ca (Mathieu Perreault) 27/12/12