La Confédération générale italienne du travail (CGIL) a saisi le Conseil de l’Europe pour dénoncer « la surcharge de travail » et l’ « absence d’évolution de carrière » des médecins non objecteurs de conscience en matière d‘avortement (cf. Italie : Face aux demandes d’IVG, les objecteurs de conscience sont de plus en plus nombreux ).
La CGIL estime d’autre part que les femmes continuent à rencontrer des difficultés importantes pour avoir accès à l’avortement.
Le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe « confirme » dans son rapport que « les médecins italiens non objecteurs de conscience en matière d’avortement sont victimes de discrimination sur leur lieu de travail ». Cette situation « porte préjudice aux femmes et comporte des risques en terme de santé ».
Le Quotidien du médecin (15/04/2016)