En 2100, 3% de la population mondiale liée aux techniques de reproduction assistée ?

Publié le 27 Mar, 2018

En 2100, la vie de près de 400 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale estimée, pourraient être liée aux techniques de procréation assistée. Le chiffre, résultat d’une étude publiée dans la revue Reproductive BioMedicine Online, qui se base sur l’estimation haute de 30 000 naissances par an, inclut non seulement les personnes directement nées de techniques procréatives, mais aussi leurs descendants. En effet, les auteurs considèrent que seule une minorité sera le résultat direct de la conception assistée, mais l’impact des technologies de reproduction sur la population mondiale se développera considérablement au fil des générations, car ces personnes ont leurs propres enfants.

 

Même s’il n’y a pas de développement dans les services de fertilité, près de 170 millions de personnes vivant en 2100, soit 1,4% de la population mondiale, devront leur existence à ces techniques.


 

Depuis la naissance du premier « bébé éprouvette » en 1978, le nombre de personnes conçues par les techniques de reproduction a augmenté très rapidement : près de 0,1% de la population mondiale actuelle aurait été conçue par ce moyen.

Bionews, Katheryn Ashe (26/03/2018)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres