Le 5 mai dernier, le Collège français d’échographie fœtale a rassemblé à Blois plus de 300 échographistes et des associations de parents sur la question du dépistage prénatal du handicap et de son annonce. Les médecins ont fait part de leur « malaise face à la demande forte d’un enfant parfait ».
La maman d’Aurélien, petit garçon trisomique, témoigne : « on nous a laissés libres de le garder ou pas, en nous prévenant qu’on serait jugé par la société dans les deux cas ».
Les participants ont tous « pointé la difficulté de prendre une décision dans une société de plus en plus intolérante face au handicap ».
La Vie (Claire Legros) 11/05/06