A l’issue de leur congrès, les membres de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (FMPP) réunis ce vendredi, doivent demander que « les tests génétiques de dépistage de la trisomie 21 soient accessibles à toutes les femmes enceintes à risque ».
L’amniocentèse, qui demeure en France l’« examen de référence », n’est pas sans risque : dans 1 % des cas, elle entraîne une fausse couche. Le DPNI est une simple prise de sang réalisée dès la 10e semaine de grossesse.
Sur les 20000 des 80000 femmes enceintes qui ont recours à une amniocentèse pour dépister la trisomie 21, 2000 d’entre elles avortent quand elles ont connaissance du diagnostic.
Pour le professeur Israël Nisand, futur président du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France, « le test génétique de dépistage de la trisomie doit remplacer l’amniocentèse », et même être remboursé.
Le test sanguin est déjà utilisé en Suisse, en Allemagne ou aux Etats-Unis.
En France, 5 400 DPNI ont été réalisés l’hôpital américain à Paris depuis 2013.
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Le Parisien (Claudine Proust) 17/06/2016 ; Pourquoi docteur (Philippe Berrebi) 17/06/2016
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