L‘Express dans son article "le bébé de l’espoir" revient sur la pratique du diagnostic pré-implantatoire (DPI). Cette technique consiste à pratiquer un test génétique sur des embryons créés par fécondation in vitro (FIV) chez qui il existe un risque de transmission d’une affection génétique. L’article donne l’exemple d’une famille touchée par la maladie de Huntington et qui souhaite un enfant indemne de cette maladie.
Le couple, dont un des parents maternels est atteint de la maladie de Huntington, est suivi au CHU de Strasbourg dans les services du Pr Stéphane Viville. 11 embryons sont crées par fécondation in vitro. Comme la mère ne souhaite pas savoir si elle est elle-même porteuse de la maladie de Huntington, les biologistes ont dû trouver un autre test que celui de vérifier si l’embryon est porteur ou non de la mutation (située sur le chromosome 4). Le test élaboré a donc consisté à identifier et détruire les embryons dont le chromosome 4 est issu du grand-parent malade. Cette technique, dit "d’exclusion de la maladie", implique de supprimer également des embryons sains, un sur deux statistiquement.
Un enfant sain est né chez ce couple, aujourd’hui âgé de 8 mois. 25 couples sont en attente.
NDLR : rappelons que par cette technique, il ne s’agit pas de guérir un embryon d’une maladie génétique, mais de sélectionner un embryon sain au détriment des embryons malades, supprimés.
Consultez le dossier "Diagnostic pré-implantatoire" de Gènéthique
L’Express (Estelle Saget) 31/01/05