Données de santé : le gouvernement présente les trois piliers de sa stratégie nationale

Publié le 19 Mai, 2021

Après deux ans de travaux, une stratégie nationale de cloud a été officialisée le 17 mai par le gouvernement français. Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a présenté les trois piliers sur lesquels repose cette stratégie : « un label cloud de confiance, une doctrine et une volonté politique industrielle ».

L’objectif du label cloud de confiance est d’offrir aux entreprises françaises les services du cloud, « tout en assurant la meilleure protection pour leurs données », notamment les données les plus sensibles et stratégiques comme les données de santé. Le label entend garantir une « protection maximale », « sur les plans techniques et juridiques », avec « une indépendance totale vis-à-vis des lois extraterritoriales ». Plusieurs conditions ont été définies pour obtenir ce label : « remplir les exigences de sécurité associées au référentiel technique Secnumcloud », « localiser les infrastructures et opérer les systèmes en Europe » et « assurer les portages opérationnels et commerciaux de l’offre par une entité européenne, détenus par des acteurs européens ».

La stratégie s’appuie également sur la mise en place d’une nouvelle doctrine : le cloud doit devenir la méthode d’hébergement par défaut pour tous les services numériques de l’État et pour tout nouveau produit numérique en général. Concrètement, ceux-ci devront être hébergés sur l’un des deux clouds interministériels internes de l’État ou bien chez des entreprises labélisées. Le but est « d’annuler tout risque de transfert de données hors de l’Union européenne », notamment pour le Health Data Hub (cf. Health Data Hub : un premier bilan). Dès qu’un premier cloud de confiance sera en place, les projets en cours auront douze mois pour y migrer. « Nous nous sommes engagés à ce que, dans les deux ans, les données soient exemptées d’extraterritorialité ou de fuite ou d’extraction par des acteurs non européens », souligne Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.

Troisième axe de cette stratégie, un soutien direct aux projets « à forte valeur ajoutée » pour le développement de technologies et le déploiement de l’intelligence artificielle et du big data. Cinq projets ont déjà été identifiés « pour un montant total de 170 millions d’euros ». Les premiers débuteront « dans les prochains mois », les plus importants seront financés par le Projet important d’intérêt européen commun (Piec).

 

Source : Hospimedia, Géraldine Tribault (18/05/2021) – Photo : Pixabay\DR

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