Don d’ovules : les pratiques d’une clinique sud-africaine

Publié le 1 Avr, 2005

Au Cap (Afrique du Sud), la Cape Fertility Clinic de Newlands ne fait pas l’unanimité. Ses responsables, les docteurs Klaus Wiswedel et Paul Le Roux, la présentent comme la plus grande unité de traitement d’infertilité du pays avec plus de 5 00 fécondations in vitro par an (dont une centaine suite à un don d’ovule), et un taux de succès de 70 %. De nombreux couples étrangers viennent pour une fécondation in vitro réalisée dans des conditions plus simples que dans leur pays d’origine.

L‘opinion publique sud-africaine s’indigne régulièrement des méthodes de la clinique où le don d’ovule n’est ni anonyme, ni gratuit. Un catalogue très précis des donneuses est disponible : couleur de la peau, des yeux, âge, taille, niveau d’éducation,… La clinique indemnise les "donneuses" d’ovules, en majorité des étudiantes, à hauteur d’un mois de salaire (5000 USD). Aux couples qui font appel au don d’ovule, il est demandé 10 000 USD (interventions médicales, soins, transport et distractions comprises…) En avril 2003, la société sud-africaine de chirurgie reproductive a condamné fermement les activités de la clinique.

Figaro.fr 31/03/05

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