Certains chercheurs demandent l’assouplissement de la législation concernant le dons d’ovocytes (revues de presse du 31/01/01 et du 21/02/01). Selon eux, les conditions du don d’ovocytes, délimitées par le cadre législatif, sont trop strictes.Revenons sur les principes de cette technique et sur ces destinataires :
Le don d’ovules (ovocytes) nécessite trois personnes : un couple et une donneuse d’ovules. Cette pratique revient à féconder l’ovule d’une donneuse avec le spermatozoïde du mari de la receveuse. Le recueil des spermatozoïdes ne demande pas en soit d’interventions médicales particulières. Celui des ovocytes est, quant à lui, très médicalisé et passe par un traitement agressif. La donneuse subit, entre autres, une hyperstimulation ovarienne destinée à multiplier le résultat de « la cueillette ».
Le prélèvement se fait par ponction et toujours sous anesthésie. Certains spécialistes estiment que le don d’ovocyte est une technique « aisée et reproductible » néanmoins le nombre limité de tentatives n’autorise pas cette affirmation. Le don d’ovocytes s’adresse aux femmes atteintes de ménopause précoce ou d’absence congénitale d‘ovaires et qui désirent avoir un enfant biologiquement apparenté à son conjoint. Il s’adresse également aux femmes pour lesquelles la fécondation in vitro a échoué.Par ailleurs, il faudrait avoir recours au don d’ovocyte si le clonage humain est légalisé, technique grande consommatrice d’ovules.
Le Figaro 22/02/01