Une étude française publiée le 13 septembre dans la revue Annals of Internal Medicine définit trois critères pour identifier « rapidement » les patients en arrêt circulatoire « n’ayant aucune chance de survie ». Ces trois critères sont cumulatifs et consistent en :
- l’absence d’équipe médicale témoin au moment de l’arrêt cardiaque
- l’absence de rythme cardiaque initial choquable « autrement dit l’équivalent d’un tracé plat »
- l’absence de retour à la conscience après administration de trois milligrammes d’adrénaline.
Ils ont été évalués sur 1771 patients en arrêt cardiaque, pendant un an. Les résultats ont montré que « les 772 patients répondant aux critères (…) avaient un taux de survie de 0% ».
Les patients victimes d’arrêt cardiaque[3] « représentent une source potentielle importante de greffons », jugée « sous-utilisée ». L’objectif de ces travaux réalisés par des équipes pluridisciplinaires de l’AP-HP[1], de l’Inserm[2] et de l’université Paris-Descartes est d’ « accroitre de manière significative » les dons de reins.
[1] Assistance publique-hôpitaux de Paris
[2] Institut national de la santé et de la recherche médicale
[3] En France, on dénombre 40 000 décès par mort subite chaque année.
Hospimedia, (14/09/2016); France TV Info (14/09/2016)