A compter de ce jour, il est possible d’inscrire directement en ligne son refus de donner ses organes sur le registre national des refus. La démarche est simple : « Il faut juste pouvoir scanner ou photographier sa pièce d’identité », explique le professeur Bastien de l’Agence de biomédecine. Il est cependant toujours possible de s’inscrire en téléchargeant un document ou en écrivant sur papier libre son refus et de l’envoyer par courrier postal à l’Agence de biomédecine.
Il est possible de mentionner une opposition totale ou partielle, « concernant par exemple le cœur ou les cornées ». En effet, « la nouvelle législation permet de ne s’opposer au prélèvement que de certains organes ou tissus ».
Plusieurs autres solutions existent pour faire connaitre sa volonté en ce domaine :
- écrire ses volontés quant au don d’organes et les « laisser à un proche pour qu’il les transmette à l’équipe médicale en cas de décès rendant envisageable un prélèvement d’organes et de tissus »,
- « en l’absence d’un tel document, les parents qui souhaiteraient s’opposer à un prélèvement en invoquant la volonté du défunt devront désormais écrire les circonstances dans lesquelles leur proche s’était exprimé sur le sujet ». Le refus oral de la famille ne suffit plus : les proches témoignent mais ne décident plus.
L’inscription peut se faire dès l’âge de 13 ans. Une fois faite, elle est définitive mais peut être modifiée ou annulée à tout moment.
Pour aller plus loin :
- Don d’organes : un changement qui fait polémique
- Don d’organes : opportunité ou opportunisme ?
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Nouvelle campagne de l’ABM sur les modalités de refus du prélèvement d’organes
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[Film] “Réparer les vivants” : Le destin de certains hommes est-il d’en réparer d’autres ?
Le Point, Anne Jeanblanc (20/01/2017)