Depuis qu’elle a quitté la "clinique du suicide" en 2005, Wernli, infirmière, témoigne avec amertume des abus dont elle a été témoin. Elle a travaillé pour le fondateur de Dignitas en Suisse, Ludwig Minelli, pensant qu’elle se retrouverait dans un environnement compatissant envers les patients.
Du manque d’attention aux patients au traitement insoutenable des proches empêchés de prendre du temps pour réfléchir à leur décision, Wernli déclare que rien ne l’avait préparée à vivre une telle expérience. Elle dénonce une méthodologie totalement contraire et irrespectueuse de la dignité humaine : "la dignité est la dernière chose apportée à ces pauvres gens". C’est, selon elle, une véritable machinerie en quête de bénéfice économique qui meut l’association.
Wernli écrit actuellement un livre – Le business des cocktails mortels – qui raconte son expérience au sein de Dignitas afin de sensibiliser les autorités suisses à cette situation.
Lifenews.com (Steven Ertelt) 27/01/09