En Colombie, l’Association médicale a publié un article évoquant le fait que les femmes en état de mort cérébrale puissent faire office de mères porteuses. Une pratique baptisée le « don gestationnel du corps entier »[1] qui a suscité la polémique sur les réseaux sociaux.
L’idée émane au départ de Rosalie Ber, médecin israélien, reprise récemment par Anna Smajdor de l’Université d’Oslo dans la revue Theoretical Medicine and Bioethics. Invoquant les risques inhérents à la grossesse, elle suggère de pouvoir les « transférer » à des femmes qui ne peuvent plus être affectées par ces risques.
L’Association médicale colombienne a expliqué que l’article publié ne visait pas à représenter la position de l’association. Toutefois, face au tollé provoqué, elle a finalement présenté des excuses.
[1] WBGD en anglais, pour « Whole body gestational donation »
Sources : El Colombiano (31/01/2023) ; BioEdge, Michael Cook (17/01/2023) ; Telegraph, James Badcock (03/02/2023)