Jusqu’à présent cette technique n’a été testée que sur des souris, mais la gamétogénèse in-vitro (IVG) permettrait aux couples homosexuels d’avoir des enfants de leurs deux patrimoines génétiques. Cette technique utiliserait les spermatozoïdes des deux pères ou les deux ovules des mères pour produire un embryon. Quant aux célibataires qui souhaitent devenir parents, ils seraient susceptibles d’en mettre au monde d’autres avec leur seul matériel génétique.
Pour le Professeur Sonia Suter de la George Washington University de Washington « l’IVG représente aussi la possibilité de ‘parfaire la reproduction’ en améliorant la capacité de repérer les maladies voire les traits physiques indésirables ».
Cependant, les chercheurs admettent difficilement qu’ils ne connaissent pas encore les résultats d’une telle technique et la façon dont elle pourrait affecter à la fois les couples et les enfants nés par elle. Elle constitue en outre un pas de plus vers la perversion de la pratique de la médecine autrefois destinée à soigner, mais qui semble maintenant n’être concernée que par l’accès à la perfection et aux désirs de quelques-uns, au détriment des besoins de tant d’autres.
The Center for bioethics and culture network (21/12/2015)