Un groupe de parlementaires européens vient de recevoir une invitation de 10 jours (entre le 1er et le 10 décembre) au Brésil et au Pérou pour soutenir le droit à l’avortement.
L‘objectif de cette visite serait de découvrir "la réalité des droits sexuels et de la reproduction en Amérique Latine et l’influence de l’Église catholique sur ces politiques".
Le voyage est organisé par 2 associations pro avortement. Selon l’invitation, il s’agirait de rencontrer des groupes qui promeuvent l’avortement et la contraception ainsi que des représentants des gouvernements et des parlementaires. Les intervenants devraient débattre en priorité sur la façon de rejeter "l’impact de la religion sur ce sujet" précise l’invitation.
Le voyage devrait débuter au Brésil où le Congrès commence aujourd’hui à discuter sur une loi légalisant l’avortement. Benoît XVI a d’ailleurs adressé un message particulier appelant à défendre la vie.
Le directeur du Centre d’Études sur la population, l’environnement et le développement, Riccardo Cascioli, a expliqué que ce voyage parlementaire faisait partie d’une campagne internationale visant à faire pression dans les pays où l’avortement est interdit ou limité. L’Amérique Latine est la principale cible de cette attaque.
Les principales sources de financement de cette campagne proviennent de la Fédération Internationale du Planning Familial, du fond des Nations Unies pour la population et de la Commission européenne.
"Malheureusement, ceci n’est pas une surprise" ajoute M. Cascioli "car depuis plusieurs années, la Commission européenne a triplé les fonds alloués aux programmes de santé reproductive en Europe et dans le monde, utilisant des fonds initialement destinés à la coopération et au développement".
Zenit 22/11/05