Dépistage préimplantatoire : sus aux embryons affectés…

Publié le 23 Juin, 2006

Le Pr Peter Braude du Guy’s and St Thomas’ Hospital (Londres) a présenté, lors de la 22ème conférence annuelle de la Société européenne de reproduction et d’embryologie humaine, une nouvelle méthode de diagnostic dans le cadre du dépistage préimplantatoire (DPI) .

Rappelons que la technique du DPI consiste à diagnostiquer chez des embryons conçus in vitro, et avant l’implantation in utero, la présence d’éventuelles anomalies génétiques dans le cas de couples porteurs de maladies héréditaires graves. Le but est de supprimer les embryons malades pour ne réimplanter que les embryons sains.

Les chercheurs britanniques ont mis au point une technique de diagnostic encore plus affiné, l’haplotypage génétique préimplantatoire (HGI), qui permet d’étendre la recherche à un plus grand nombre de mutations. Ainsi, dans le cas de la myopathie de Duchenne, avec le DPI classique l’ensemble des embryons mâles sont rejetés. La nouvelle technique HGI permet de distinguer les embryons mâles affectés de ceux qui sont indemnes.

Le Pr Braude a déclaré que l’HGI "représente un changement d’approche radical [dans le diagnostic préimplantatoire]. Parce que, dorénavant, il n’est plus nécessaire d’avoir une caractérisation précise des mutations que l’on souhaite dépister, la porte est ouverte au diagnostic d’un plus grand nombre d’affections".

Le Quotidien du Médecin (Dr Bernard Golfier) 23/06/06

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