En s’appuyant sur le principe de non-discrimination "de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre", une déclaration sur les droits des homosexuels a été présentée aux 192 membres des Nations Unies. Elle aurait été inspirée par la secrétaire d’Etat française aux Droits de l’Homme, Rama Yade. Alors que 66 pays, dont ceux de l’Union Européenne, ont signé pour cette déclaration, un contre-texte a été présenté par 60 autres pays. Presque autant doivent encore signer l’une ou l’autre proposition.
Les signataires du texte en faveur de l’homosexualité dénoncent en particulier le recours à la peine de mort qui est appliquée dans plusieurs pays dont les Emirats Arabes Unis, l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Mauritanie, le Nigéria, le Soudan et le Yémen.
Le Saint-Siège est attentif aux propositions de cette déclaration "de condamner toutes formes de violences contre les personnes homosexuelles" et encourage les Etats à prendre "les mesures nécessaires pour mettre fin à toutes les pénalisations criminelles portées contre elles".
Cependant, le Vatican avertit et rappelle que le langage utilisé dans la déclaration pour l’homosexualité va au-delà des revendications énoncées et reste ambigu. Les expressions "orientation sexuelle" et "identité de genre" sont des concepts idéologiques que beaucoup de pays refusent et que le droit international ne reconnait pas.
France Info 19/12/2008 – Zenit 18/12/2008