Lors d’un colloque scientifique les 20 et 21 novembre prochains à Lyon, les conclusions d’une importante enquête historique réalisée sur la thèse du génocide des 50 000 malades mentaux pendant l’Occupation seront débattues. Cette étude fondée sur les archives de l’hôpital psychiatrique du Vinatier écarte la thèse du génocide par la faim de ces personnes internées. La chercheur, Isabelle von Bueltzingsloewen, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Lyon II, apporte une autre interprétation aux privations qui ont causé la mort de 2000 malades mentaux de l’hôpital psychiatrique du Vinatier sous l’Occupation.
Le Quotidien du Médecin (Caroline Faesch) 31/10/03