Lors de la 21ème conférence de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie à Copenhague, trois études portant sur de nouvelles méthodes d’obtention de cellules souches embryonnaires ont été présentées.
L‘une de ces études a permis de découvrir qu’en cultivant des embryons présentant des défauts chromosomiques, il est possible d’obtenir des cellules souches embryonnaires normales. C’est comme si, au cours de l’étape de culture in vitro des embryons, un mécanisme d’autoréparation supprimait les défauts chromosomiques portés au départ sur les embryons. Les lignées de cellules souches embryonnaires pourraient alors être obtenues à partir d’embryons conçus par fécondation in vitro mais rejetés à cause des anormalités décelées au cours du diagnostic préimplantatoire.
Une autre équipe a montré qu’il était possible d’obtenir des lignées de cellules souches embryonnaires totalement pures en partant de blastomères prélevés sur des embryons de 6 ou 8 cellules.
Enfin, une équipe belge aurait mis au point une technique permettant de fabriquer des embryons sans utiliser d’ovocytes matures ni de spermatozoïdes (cf revue de presse du 21/06/05).
Le Quotidien du Médecin 22/06/05