CRISPR-Cas9, les craintes d’une dérive terroriste

Publié le 8 Fév, 2017

Le système CRISPR-Cas 9, « dérivé d’un mécanisme de protection des bactéries contre les virus a, depuis sa découverte en 2012, envahi quasiment tous les laboratoires de biomédecine, où il est utilisé pour désactiver et modifier des gènes à volonté, rapidement et à moindre coût ».

 

Le Conseil national consultatif pour la biosécurité (CNCB) « s’inquiète des progrès de la biologie de synthèse qui pose la question selon lui de la possibilité de récréer de novo des micro-organismes déjà existant dans la nature, notamment des virus (…) qui pourraient présenter de réels risques pour la sécurité sanitaire des populations ».

 

A ce titre, dans un récent rapport, il « préconise de renforcer la surveillance des laboratoires, en particuliers ceux hébergeant des organismes pathogènes ». Il  souhaite, en outre, que « les requêtes des bases de données publiques et privés répertoriant les séquences d’agents pathogènes fassent l’objet d’une surveillance automatisée ».

 

D’après Louis Gautier, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et président du CNCB, « nous savons que malheureusement dans toute une série de domaines où la technologie peut être détournée à des fins nuisibles, Daech a tenté des recherches ou a essayé de développer des choses qui pour l’instant sont inabouties heureusement ». « Des ordinateurs abandonnés retrouvés sur certains sites contenaient des informations sur la fabrication d’armes biologiques à bas coût. »

Le Monde, Hervé Morin (7/02/2017)

Le Figaro, Soline Roy (7/02/2017)

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