A partir d’aujourd’hui se tient, à Lille, le congrès annuel de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfaps). Les congressistes sont attendus pour réfléchir sur la place du malade dans le système de soins.
Les soins palliatifs visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. Aujourd’hui, de 15 à 25% des patients accueillis en soins palliatifs, après échec et abandon d’un traitement curatif, retournent chez eux. Pour le Dr Gilbert Desfosses “les soins palliatifs, ce n’est pas tenir la main et attendre la mort ! Ce sont des soins attentifs“.
Depuis 2000, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a consacré 7,2 millions d’euros par an à la formation de bénévoles à l’accompagnement des personnes en fin de vie, à la rémunération de gardes-malades et à la prise en charge de fournitures non remboursées. En 2002, un plan triennal a été lancé destiné à développer les soins palliatifs à domicile et à mieux sensibiliser le public (cf. revue de presse du 25/02/02).
Consulter le dossier ” soins palliatifs” de Gènéthique.
La Croix (Marianne Gomez) 27/06/02